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Riposte Anti Masques
6 octobre 2020

Affiche anti-Covid-19 raciste ? Le préfet de Martinique sera jugé à Paris

Cette image avait déclenché la colère de l'eurodéputée écologiste Karima Delli et de Jean-Luc Mélenchon, la jugeant « insultante et raciste ».

ananas

 

La Cour de cassation a ordonné, mercredi 30 septembre, le dépaysement à  de la procédure judiciaire engagée après une plainte déposée à Fort-de-France contre le préfet de , à la suite de la publication, au printemps dernier, sur les réseaux sociaux, d’une affiche anti-Covid-19 jugée raciste, relate LCI.

Le procureur général auprès de la cour d’appel de Fort-de-France Pierre-Yves Colliau justifie cette requête par « la situation très tendue que connaît la Martinique depuis environ une année » et par « les relations professionnelles étroites entre le ministère public de Fort-de-France, plus généralement les juridictions, avec l’autorité préfectorale martiniquaise ». Et ces liens pourraient rendre « soupçonnable, au nom de l’impartialité objective, toute décision juridictionnelle ».

Cinq ananas équivalant à un mètre de distance

En mai dernier, au plus fort de la crise sanitaire, le préfet Stanislas Cazelles avait publié une affiche afin de promouvoir les mesures de distanciation physique entre les personnes afin de lutter contre le coronavirus. L’image montrait deux personnages, un Noir et un Blanc, se tenant à un mètre l’un de l’autre, une distance symbolisée par cinq ananas.

Cette image avait déclenché la colère de l’eurodéputée écologiste Karima Delli et de Jean-Luc Mélenchon, la jugeant « insultante et raciste ». Elle avait été rapidement retirée et le préfet avait présenté des excuses.
Cependant, en Martinique, des militants écologistes ont malgré tout engagé des poursuites pénales pour injures publiques à caractère racial à l’encontre du préfet.

Ces mêmes plaignants sont poursuivis pour avoir violemment manifesté contre un centre commercial implanté au Robert (25 km de Fort-de-France), appartenant au groupe Hayot, qu’ils accusent de pollution au pesticide chlordécone. De graves affrontements s’étaient produits, le 13 janvier, au moment de leur convocation au tribunal.
Ce sont ces « débordements devant le tribunal judiciaire notamment le 13 janvier » qui avaient conduit le parquet à réclamer la délocalisation du dossier, explique le procureur, afin d’éviter un procès sous tension.

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