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Riposte Anti Masques
8 octobre 2020

La Covid-19 : une faillite de la politique sanitaire en France, numéro 1

Screenshot_2020-09-27 COVID 19 l'imposture , le Dr Badel dénonce terreur permanente et dictature sanitaire

 

La Covid-19 : une faillite de la politique sanitaire en France, tribune définitive
 
Ceci est une tribune rendue publique par le Collectif « Soignants, pour une politique sanitaire juste et proportionnée ». Ce collectif de travail et de publications s’est créé au lendemain du plan Ségur et de la transmission des orientations du Conseil scientifique Covid-19 qui semblait recommander au Ministre de la Santé et des Solidarités et au Gouvernement, diverses mesures coercitives dont un reconfinement total de la population pour « sauver Noel »,ce qui ne parait plus indispensable à de nombreux professionnels de santé, comme à d’autres acteurs de la société
Cet article ci-dessous, fait le point sur les faillites du système de Santé révélées par une politique sanitaire incertaine, ambiguë, variable depuis plusieurs mois, qui ne sait pas, ou ne peut pas, ne veut pas projeter notre système de santé défaillant dans le jour d’après et nous propose le retour à l’anormal !

Pour la signer également : alain.lehyaric@orange.fr

La guerre médiatique est en cours.

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Covid-19, septembre 2020 : les consignes drastiques réintroduites en France, traduisent le double échec du Ministère de la santé en matière de santé publique et de soutien aux établissements, numéro 1.

 
« La santé n’a pas de prix mais elle a un coût », s’alarmaient dans les jours d’avant, les Gouvernements soucieux de réduire le nombre de lits d’hospitalisation. Dans le cadre de l’ONDAM (Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie) défini annuellement par le Parlement, l’utilisation du PMSI (Programme de Médicalisation du Système d’Information) de la T2A (Tarification à l’activité) ont permis depuis 2005 aux Ministres de la Santé successifs en moins de 15 ans avec les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) conclus avec les établissements de supprimer 69 000 lits d’hospitalisation complète (données au 31 décembre 2017), soit 12% de la capacité d’accueil du secteur public, diminution non compensable par le développement du secteur ambulatoire et l’augmentation des capacités d’accueil en hospitalisation partielle. Les catastrophes sanitaires se succèdent ! Ces contrats nous promettaient pourtant une prise en charge adéquate et égale des patients, des pathologies sur tous les territoires, une planification hospitalière idéale, la perspective de distribution des recettes selon les coûts et spécificités de chaque établissement.
 
Avant l’été : les restrictions drastiques du nombre de lits d’hospitalisation complète et la non-considération des professionnels de santé se détournant de plus en plus nombreux des emplois de ce secteur ont conduit, l’ensemble de la chaîne des soins à une contre-performance inédite dans la détection, la prise en charge des patients atteints de la Covid-19. La fermeture de nombreuses unités de soins pour hospitalisations de longues durées (- 60,45%) et leurs transformations en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) moins médicalisés apparaît responsable de la surmortalité indue, observée, avec parfois plus de 50% des résidents de maisons de retraites ou médico-sociaux. Surmortalité liée à une prise en charge locale inadaptée, voire inexistante (démographie médicale parfois extrêmement basse) des patients atteints des formes graves ou compliquées de la Covid-19, ainsi au 7 mai 2020, plus de la moitié des décès liés au coronavirus comptabilisés par Santé Publique France (25 987), soit 13 000, concernent de fait des personnes hébergées en maisons de retraite et établissements médicaux sociaux, de plus parmi les 12 958 décès Covid-19 enregistrés à l’hôpital 3 428 sont des résidents venus de ces établissements. Tests, masques, transferts ou soins locaux auraient manqué, défaillances pour lesquelles de nombreuses familles ont déjà porté plainte. 
La capacité d’accueil des unités de réanimation et de soins intensifs même si elle n’avait pas diminué entre 2013 (10 724 lits) et 2018 (11 264) selon la Drees et la SAE, insuffisante, n’a pas permis d’accueillir tous les patients présentant une ou des défaillances vitales. Au prix du report des interventions chirurgicales, de l’arrêt des consultations et de la fermeture des hospitalisations partielles de jour, de l’élasticité, de l’adaptabilité professionnelle des personnels soignants les directions des établissements ont pu déployer des lits supplémentaires et absorber des milliers de patients atteints de formes graves du Covid-19. A l’acmé de la crise 4 260 lits de salles de réveil et de surveillance continue, sont rapidement transformés en lits de réanimation, au détriment d’autres prises en charge. L’entière population française est alors mise en confinement, interdite de déplacement au-delà de 100 kms, mise en chômage partiel ou en télétravail, les écoles, salles de sports et de spectacles sont fermées. Les avions ne circulent plus et les trains sont quasiment vides.
 
Eté 2020 : une période de déconfinement à partir du 22 juin et la levée de nombreuses restrictions sauf pour certains clusters détectés. Les autorités sanitaires parlent de « cluster » ou de « foyer de contamination » lorsqu’on dénombre au moins 3 cas confirmés ou supposés de contamination à la covid-19 sur une période de 7 jours et que ces personnes appartiennent à la même communauté ou ont participé au même rassemblement de personnes, qu’ils se connaissent ou non.
 
Septembre 2020, au retour des congés d’été, le Ministère de la Santé et des Solidarités qui a lancé depuis l’été des opérations de tests et dépistages massifs et le Conseil de défense invoquent une dégradation de la situation sanitaire. Les départements sont classés en zone rouge quand le taux d’incidence, c’est-à-dire de nouveaux cas détectés est supérieur à 50 pour 100 000 habitants (ou 30/100 000 si département limitrophe d’une zone déjà rouge). Le mercredi 23, de nouvelles restrictions aux libertés publiques, individuelles et privées, aux droits au travail et aux loisirs de nombreux citoyens, sont imposées aux dirigeants d’entreprise, d’associations, de complexes sportifs, … dans certains territoires bars et cafetiers devront fermer dès 22 heures. A Marseille et Aix en Provence les bars et restaurants, sauf livraisons et commandes, sont totalement fermés pour 7 jours renouvelables. Cette gestion sanitaire avec pour critère principal retenu le nombre de tests positifs et le pourcentage de positivités diffusés quotidiennement (6.2% le 24 septembre) exponentiellement en augmentation (on trouve ce que l’on cherche !) est contestée par de nombreux universitaires, scientifiques et médecins puisque ces indicateurs ne reflètent pas et de loin une quantification exacte du taux ou du nombre de malades ou de contagieux. Nombreux professionnels sont sceptiques vis-à-vis de leur utilisation, du coût des tests (65€ par test soit plusieurs milliards d’euros pour la sécurité sociale) et du bien-fondé des mesures coercitives, affirmant grâce aux chiffres officiels publiés fin de l’été par l’INSEE que la courbe de mortalité en France, début septembre n’est pas bien plus importante que les années précédentes. Chaque mois 51 000 Français décèdent soit 1680 décès par jour, avec selon ce même organisme public un taux de mortalité globale pour le premier semestre 2020 qui serait stable depuis dix ans. Ils constatent une baisse de virulence probablement liée à des mutations du virus de la Covid-19, puisque seulement 30 décès sont signalés le 9 septembre contre 1 438 le 14 avril 2020. Un taux faible de mortalité à 0.04% pour la population globale (peu glorieux donnant une 15e place pour la France) et un taux de létalité à 11,7% des sujets atteints sont également des arguments de poids pour considérer comme disproportionnées ces mesures drastiques qui de toute façon ne feront pas disparaître à jamais des virus qui circulent depuis des siècles, voire des millénaires. Certains pays ont laissé leurs populations non fragiles, sans masque, attraper la Covid-19, car les porteurs sains (parmi les personnes testées positives en France du 7 au 13 septembre 42% sont asymptomatiques) ou confirmés par un symptôme sont susceptibles de renforcer l’immunité collective et de constituer une barrière de protection lors des ré infestations ultérieures. D’une longue lignée de virus respiratoires, 100 000 morts en France de la grippe en 1958, et 32 000 en 1969, la Covid-19 aura inévitablement une descendance !
Ces chiffres contestables ont conduit les autorités à des décisions administratives qui semblent pour nombreux citoyens disproportionnées, éventuellement contreproductives. Dans une lettre ouverte au Président de la République, au premier Ministre et Ministre de l’intérieur, des policiers indignés se plaignent eux aussi des décrets et arrêtés rendant obligatoire le port du masque (ffp1 dits chirurgicaux) dans l’espace public mais aussi dans leurs locaux professionnels. Ils revendiquent la liberté pour chaque concitoyen de porter un masque ou non et s’insurgent contre l’insupportable obligation d’harceler la population sans masque à coup de 135 euros d’amendes. 
Ces effets économiques pervers non prévus et réactions de nombreux citoyens sonneront ils le glas d’une gestion hospitalière inadéquate ?
Ces nouvelles mesures ont-elles été déclenchées par la crainte, pour éviter un nouveau remake morbide aggravé lié au sous équipement chronique des établissements de soins, qui en août 2003 lors d’une canicule dite extrême, tua 15 000 personnes, le plus souvent également des personnes âgées dépendantes ? Les capacités et moyens de soins apparaissent à de nombreux hospitaliers toujours insuffisants pour assurer la protection des sujets les plus fragiles en cas de nouvelle crise. Le Ministère de la Santé dans son plan Ségur présenté en juillet n’a prévu avec des mesures sur les salaires que l’ouverture ou la réouverture de 4 000 lits « à la demande », la sortie du tout T2A et le développement accéléré de la télésanté, cela semble dès maintenant un cautère pour assurer la sécurité sanitaire des citoyens en France, la prise en charge des risques infectieux renouvelables, et faire face aux autres facteurs de mortalité prématurée évitable : le tabac tue 80 000 personnes par an soit 6 670 décès par mois, (avec 14 milliards de recettes en taxes pour l’Etat en 2019 !), l’alcool 40 000 par an soit 120 000 décès prématurés pour ces deux fléaux, 10 000 oubliés par les médias, chaque mois... Il est donc urgent à notre avis de penser une autre évaluation des prises en charge, un autre accompagnement, une autre gouvernance nationale des établissements de santé et de leurs personnels, en souhaitant d’autres outils et méthodes intégrant les valeurs humaines, sociétales, la libre entreprise, la responsabilité et liberté individuelle de chacun, chacune.
 
Docteur Alain Le Hyaric, Médecin de Santé publique Paris, le 04/10/2020
Pour le Collectif « Soignants, pour une politique sanitaire juste et proportionnée » 

 
Les premiers signataires
Dr Thiery Medynski, Médecin généraliste, Bagnères de Bigorre
Hélène Banoun, PhD, pharmacien biologiste, ancien interne APHP
Cécile Fortanier Docteur en Economie, Ingénieur hospitalier, Marseille
Dr Bénédicte Helfer, Directrice scientifique et médicale, gestion de crise et management de transition, Plerin 22
Edith Delbreil, Avocat médiateur professionnel, Cavaillon 84
Nadia Lamm, Professeur de philosophie, Formateur, à la retraite,
Vincent Pavan, Maître de conférences, Aix Marseille
Dr Jean-Michel Crabbé, Médecin généraliste retraité, Besançon 25
Frédéric Sroussi, Professeur de piano, chef d’entreprise, Paris
Dr Catherine Gire, Chef de service de réanimation soins intensifs néonatal, CHU Marseille
Myriam Kerneis, Avocat en droit immobilier, médiatrice conventionnelle et judiciaire, Capbreton 40
Jean Pascal Devailly, Médecin service de Médecine Physique et Réadaptation APHP, Président SYMFER
Dr Véronique Ahari, Médecin généraliste nutritionniste, Buxerolles 86
Dr Annick Hamon, Coordonnateur HAD, Médecin Information Médicale HAD et SSR, Coudert 77
Dr Emmanuel Brevet, Médecin information médicale Rodez
Clotilde Branly Sage Femme, Dordogne
Natacha Galet, Psychologue Psychanalyste
Dr Fouad Daoud Médecin Lyon
Simone Matusalem,Cadre infirmier APHP retraitée, ATTAC 75014
Marc Richeraux Magistrat, Maître de Conférences Ulco
Dr Hubert Sroussi Médecin généraliste, Montbéliard 25
Dominique Gentil, économiste retraité, ATTAC 75014
Dr Nathalie Gaumont, Dermatologue, Chevigny Saint Sauveur 21
Dr Stéphane Gayet, Médecin hospitalier, Enseignement : infectiologie, hygiène hospitalière et éthique clinique, CHU Strasbourg

Bernadette et Philippe Le Gélébart, enseignant retraité, Plouhinec 56

Aude Meesemaecker, Infirmière libérale, Montepellier

Dr Didier Montet, chercheur expert en sureté alimentaire

Dr Louis Fouché, Médecin anesthésiste réanimateur APHM

Dr Philippe Bos, Anesthésiste réanimateur retraité 81

Dr Pascale Delechenault, Gastroentérologue, nutritionniste et homéothérapeute, Espagne

Patrizia Giansante, Aide-soignante en maison de retraite

Luce Kalisz, Assistante administrative

Dr Pascal Sacré, Anesthésiste réanimateur, Belgique

Dr Eve Villemur, Médecin homéopathe et psychothérapeute, Toulouse

Madame Sylvie Henri Réant, Formatrice, Ingénieur Conseil, Saverne 67

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