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Riposte Anti Masques
29 octobre 2020

Le fichage des patients Covid ? L’injonction de trop pour une généraliste qui choisit la radiation

consultation-de-médecin-généraliste-à-Crach-dans-le-cluster-du-Morbihan-particulièrement-exposé-au-coronavirus-le-4-mars-2020

 

Une consultation de médecin généraliste à Crac'h, dans le "cluster" du Morbihan, particulièrement exposé au coronavirus

Le Dr Magali Roussilhe n’est plus médecin depuis le 11 juin. Cette jeune femme, qui exerçait depuis 14 ans, installée depuis deux ans dans une maison de santé à Prayssac (Lot), maître de stage et passionnée par ce métier qu’elle avait choisi à l’âge de 15 ans, a demandé sa radiation.

Sa décision remonte au mois de mai 2020, peu avant le déconfinement. L’Assurance-maladie venait de l’informer que les médecins auraient la mission de recenser les personnes contacts à risque durant l’épidémie de Covid-19. « C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, confie Magali Roussilhe. En médecine, on est amené à déclarer certaines maladies. Mais là, c’était un fichage systématique des gens. Pendant le confinement, on nous a empêchés de voir nos patients et maintenant on nous impose ça ! C’est contraire à mes convictions. »

« Pourquoi nous a-t-on empêchés d’appliquer le traitement du Pr Raoult ? »

L’ex-généraliste remet en question l’efficacité d’une telle mesure à ce moment de l’épidémie. Alors que, selon elle, les solutions étaient ailleurs. « Pourquoi nous a-t-on empêchés d’appliquer le traitement du Pr Didier Raoult ? Je ne dis pas qu’il détient la vérité. Mais c’est au médecin de choisir en concertation avec ses patients ce qu’il y a de mieux pour eux, en toute sécurité… », juge la jeune femme. Elle fustige également les politiques publiques qui ont conduit à affaiblir les hôpitaux, réduisant leur capacité d’accueil des malades pendant l’épidémie.

« J’ai toujours été très critique sur l’organisation des soins, même si j’y ai moi-même participé », poursuit Magali Roussilhe. L’obligation de médecin traitant, les injonctions permanentes des ARS, de la Sécu, de l’Ordre…, « on ne peut plus exercer notre liberté de prescription, notre jugement. On nous impose des protocoles, des approches identiques pour tous les patients… Où est le libre arbitre du médecin ? Ce n’est pas ma conception de ce métier. »

« Je revendique le droit de remettre en question le bien-fondé de certains vaccins »

Elle tique également sur l’obligation vaccinale étendue par Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé. « Que les choses soient claires. Je ne suis pas contre les vaccins. Je suis vaccinée, mes enfants aussi, insiste-t-elle. Mais je revendique le droit de remettre en question le bien-fondé de certains vaccins et d’adapter ma pratique en fonction des patients, de leurs pathologies… »

Pour le Dr Magali Roussilhe, cette pression des tutelles était devenue trop contraignante.  « Je me sentais emprisonnée, je ne voulais plus exercer la médecine comme cela. C’est un choix très personnel », assure-t-elle. Aujourd’hui, elle se sent apaisée, « réconciliée » avec elle-même.

Bien sûr, elle a tourné la page de la médecine, mais pas celle des soins. Depuis plusieurs semaines, elle a lancé une activité de développement personnel. « Je n’examine plus les patients, je ne prescris plus, mais je continue à accompagner les gens qui en ont besoin. Le soin en lui-même, l’aide, ça fait partie de ma vie », affirme avec conviction l’ex-généraliste.

Source Le quotidien du medecin

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